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Saint-Raphaël, printemps. Huile sur toile 38/55. Printemps1948 (310)
« Mistral. Tout hier, les lourds nuages, vertement chassés, traversaient le ciel traînant sur la mer de longues nappes d'ombres encadrées de clartés. D'un vert opaque, hérissées d'éminences rapides qui n'éclataient pas, les régions sombres marchaient vivement sur l'eau, suivies d'une ligne d'argent qui, de l'horizon, envahissait tout l'espace, puis en était à nouveau chassée. Un argent éclatant, brillant de mille feux. Les troncs des pins se dessinaient au noir au premier plan, leurs chevelures bousculées par le vent .
Mille bruits hurlent dans la maison, les fenêtres tremblent dans leurs chambranles, tous les dragons ailés galopent dans les frondaisons. Ce matin le ciel est pur, mais le vent continue. La mer est bleu pâle d’acier luisant, criblée de crêtes blanches jusqu’à l’horizon... Le lac paisible de ces derniers jours a disparu. 1er mai 1948. (Une prière dans la nuit, p.302)
Saint-Raphaël. Huile sur toile 55/40. Printemps 1948 (311)
Saint-Raphaël. Huile sur toile 39/55. Printemps 1948 (312)
Saint-Raphaël. Huile sur toile 50/65. Printemps 1948 (313)
Saint-Raphaël. Huile sur toile 28/40. Printemps 1948 (315)
Rochers. Huile sur toile 50/61. Juillet 1948 (321)
« Beaucoup travaillé pendant ces quelques jours. Mers profondes de tous les bleus intenses, roches aux rouges exaspérés, vert bitumineux des pins. Les ciels sans intérêt. 25 juillet 1948 (Une prière dans la nuit . p.303).
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