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En forêt de Chantilly. Huile sur carton 46/38. 1942 (211)
« Ce matin, première séance de travail, température idéale, fraîcheur et légèreté d'une atmosphère qui vous purifie et vous fait renaître (…) Que de beautés dans cette forêt ! Théodore Rousseau, Diaz ressuscitent à chaque pas . Que je serais heureuse si je pouvais emporter d'ici un reflet de ces grands artistes ! Le Lys , Chantilly, 7 août 1942 »
« Ce matin, tout de suite après la pluie, que la forêt a été belle ! Les verts les plus tendres d'un bleu profond, une jeunesse de la nature, de douces senteurs et un tapis de fleurs d'or. Dans l'allée solitaire, noble et touchante, s'élevaient autour de moi de charmantes présences... Je ne me suis jamais sentie plus entourée d'amies mystérieuses chevauchant sous les arbres, nobles et pures comme la nature clarifiée par cette pluie bienfaisante. Belles jeunes filles au coeur pur, aristocratique, comme les chênes eux-mêmes, qui reveniez errer sous les bois,votre compagnie répandait l'allégresse, chassant les sordides souvenirs. La pluie revêtait d'un manteau royal la forêt rendue à la nature première. Il faut quelques jours d'intime communion pour comprendre la forêt. Mais comme on doit l'aimer quand on la connait mieux. 13 août 1942 . » (Une prière dan la nuit, p. 102-103)
Etude d'arbre. Huile sur toile 46/38. 1942 (212)
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